Rien ne vaut l'huile de pied de bœuf : Établissement Noury à Paris, en bidons d'un demi et d'un litre.
Ne pas en abuser. Elle est acide et le cuir risque de devenir mou comme un Flamby. En plus, son odeur ne convient pas à tout le monde.
Il en existe aussi de la noire, se renseigner auprès des bourreliers-harnacheurs. Les cordonniers peuvent t'en procurer, ils ont accès à des centrales d'achats où le pékin ne peut aller.
Très longue à sécher comme toute huile, elle tache, il vaut mieux en imprégner le côté chair ; de plus, elle pénètre mieux que du côté fleur.
L'huile de lin gomme en séchant, cette propriété lui valut longtemps de servir de liant pour les peintures industrielles. Elle servit aussi à imperméabiliser les cirés des marins ce qui leur donnait cette couleur jaunâtre, que la tradition à maintenu avec les textiles enduits, modernes, dans une couleur franchement jaune vif. Elle est également plus repérable. Après séchage, elle devient cassante avec le temps.
Tu peux aussi te fabriquer une bonne graisse avec celle de rognon de lapin (facile à se procurer) ou d'agneau (voir ton boucher), c'est du suif ! Avec de la graisse de lapin sur tes chaussures, ne t'étonnes pas si les chiens viennent les renifler avec insistance.
La lanoline donne du brillant, les éponges lustrantes en sont imprégnées.
Le saindoux fut également utilisé.
Attention ! faire fondre la graisse au bain-marie, elles s'enflamment spontanément à partir de 180 °C et ça évite aussi qu'elles noircissent.
La térébenthine dessèche le cuir.
Fais des essais et vois ce qui te convient le mieux.