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J'ai un modèle basique depuis plus de quarante ans, acheté quelques francs chez un marchand de lunettes. J'en suis satisfait.
J'avoue que je mesure aussi vite les distances sur une carte, à l'aide d'un compas à pointes sèches : branches écartées de la valeur en centimètres d'un kilomètre, ou d'une subdivision, selon l'échelle.
Les distances réelles (pas à vol d'oiseau) en tenant compte des pentes, ne sont données par aucun curvimètre, sauf sur un billard. La longueur d'une pente se calcule grâce au théorème de Pythagore : carré de l'altitude entre deux courbes de niveau*, plus carré de la distance horizontale (à vol d'oiseau), donne le carré de la longueur de la pente, il suffit dans extraire la racine carrée ; attention à celles dont l'inclinaison et la direction varient sur leur trajet.
Faire un profil de terrains sur l'itinéraire suivi est un bon exercice et donne la distance exacte parcourue.
Ne pas commettre l'erreur de ne considérer que la différence d'altitude entre le point de départ et d'arrivée. Entre les deux, il peut y avoir un « gros machin » profond ou élevé, voire plusieurs.
Quand, sur la carte, il y a une distance indiquée entre deux points, le long d'une route revêtue, elle est exacte, calculée par les topographes et géographes qui participèrent à l'élaboration de la carte.
Les distances données par un podomètre grâce au nombre de pas sont souvent inexactes. Il faudrait le réétalonner à chaque montée (pas plus courts) et à chaque descente (pas plus longs). De surcroît, la charge portée, la fatigue, la nature du sol et la densité de végétation raccourcissent aussi le pas.