L'HIVER
Re: L'HIVER
Au fond de ton jardin, tu as tout loisir de t'installer un bivouac sous bâche en condition extrême avec la possibilité de te réfugier sous la couette ou près de la cheminée s'il est inefficace ou le matériel déficient.
- unregistred
- Écureuil (0-5)
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Re: L'HIVER
oui c'est prevu
mais ce ne n'est pas le meme matériel que tu test ni les meme conditions intelectuelles
apres je pense que pour une majorite d'entre nous les sorties dans la verte doit rester un plaisir et comme tu le souligne on choisi les conditions adequates
mais franchement aujourd'hui -1° le terrain est gelé et je prefere partager ce dimanche avec ma compagne que faire des tests dehors
si ma compagne etait de la partie pourquoi pas, mais c'est pas vraiment son truc donc il faut savoir faire des consessions (oui je sais c'est dur )
@+
mais ce ne n'est pas le meme matériel que tu test ni les meme conditions intelectuelles
apres je pense que pour une majorite d'entre nous les sorties dans la verte doit rester un plaisir et comme tu le souligne on choisi les conditions adequates
mais franchement aujourd'hui -1° le terrain est gelé et je prefere partager ce dimanche avec ma compagne que faire des tests dehors
si ma compagne etait de la partie pourquoi pas, mais c'est pas vraiment son truc donc il faut savoir faire des consessions (oui je sais c'est dur )
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pas de destin, mais ce que nous faisons
La vie est une maladie sexuellement transmissible dont jamais personne n’est sorti vivant
Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
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Re: L'HIVER
Il vaut mieux que ce soit toi qui sois dur !
Pourquoi pas le même matériel ? Au contraire, sinon c'est sans intérêt. Pas besoin de conditions intellectuelles, tu vois rapidement si c'est bon ou pas, si tu dors et que tu as froid, c'est qu'il y a erreur quelque part. On voit tout de suite quand un couteau a une lame en plomb.
Choisir le temps idéal, c'est refuser de faire face à l'adversité.
Pourquoi pas le même matériel ? Au contraire, sinon c'est sans intérêt. Pas besoin de conditions intellectuelles, tu vois rapidement si c'est bon ou pas, si tu dors et que tu as froid, c'est qu'il y a erreur quelque part. On voit tout de suite quand un couteau a une lame en plomb.
Choisir le temps idéal, c'est refuser de faire face à l'adversité.
- unregistred
- Écureuil (0-5)
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- Enregistré le : lun. 29 oct. 2012 22:17
Re: L'HIVER
l'adversité j'y fais face 5 jours par semaine alors le weekend j'essaie de m'accorder un peu de répit
@+
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pas de destin, mais ce que nous faisons
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- Ceinture jaune en BJ
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- Localisation : Sénas (13)
Re: L'HIVER
Pour le coup je rejoint Unregistred. Nous n'avons pas nécessairement envie de se prouver des choses. Je ne vois pas en quoi ce serait un mal que de choisir d'aller en rando selon la météo. Ce que tu dis est vrai Blizzard, pour s’imprégner du truc, pour tester du matos etc... ça vaut le coup de faire du bushcraft en tout temps, mais après, ça reste un loisir et si on a envie de se simplifier la vie et de ne prendre que le meilleurs, pourquoi pas, c'est une façon de voir les choses.
- manu3259
- Écureuil (0-5)
- Messages : 2050
- Enregistré le : mar. 28 oct. 2008 07:57
- Localisation : Alsace
Re: L'HIVER
Pareil j'ai du mal à faire autre chose que des petites ballades en ce moment.
C'est certainement une réaction naturelle que l'on a tous. En regardant dehors, on voit bien que l'activité dans la nature est liée aux saisons. Comme nous sommes des mammifères nous n'y échappons pas, même si notre rythme biologique est peut être faussé parce que nous passons la plupart de notre temps dans des endroits chauffés.
C'est certainement une réaction naturelle que l'on a tous. En regardant dehors, on voit bien que l'activité dans la nature est liée aux saisons. Comme nous sommes des mammifères nous n'y échappons pas, même si notre rythme biologique est peut être faussé parce que nous passons la plupart de notre temps dans des endroits chauffés.
"Le cœur de l'homme éloigné de la nature devient dur."
"donne un poisson à un homme, il mangera un jour. Donne un homme à un poisson, il mangera un an."
"donne un poisson à un homme, il mangera un jour. Donne un homme à un poisson, il mangera un an."
Re: L'HIVER
Personnellement je suis d'accord et pas d'accord a la fois avec Blizzard, je 'explique
pour tester mon nouveau matos que le papa noël ma apporter ( tente, sac de couchage, popotte scie pliante et lampe ) je suis partie samedi 19 janvier vers 9h du matin pour un petit week-end rando avec mon chien dans le vexin ( retour a la maison prévus le dimanche vers 15h arriver réelle 16h ) bref alors marcher avec un sac de rando de 14 kilo dans la neige c'est pas bien facile ( je porte des boots pas de botte ou rangers ) avec un pantalon 100% coton, autant vous dire que j'ai été bien avisé d'en avoir un autre dans le sac ( pour le campement je préféré être au sec ) bref donc le samedi tous gaie sa se passe bien le midi on mange vite fait et je me fait une ptite soupe, l'apres-midi la sa se complique j'attaque des cottes, que né-ni je me trouve un bâton et c'est partie, arrive le soir vers 17h pour garder un peut de lumière, je monte la tente ( pour le coup bien content elle est ultra simple a monté) je pose mon sac dedans déplie mon sac de couchage et me dit que temps que j'y vois encore je ferai bien de faire un feu.... Et la sa se complique je trouve du bois mort ( pas forcement bien sec), je place mon coton imbiber de vaseline pouf sa prend feu niquel, maissss la suite est moins réjouissante je me suis battu pas loin d'une heure avec se fichu feu pour qu'il prenne vraiment et sincèrement j'était déjà crever j’avais froid au mains et j'en voyait pas le bout, mais tout arrive a qui c'est attendre. Le feu est bien grand je met ma popotte je fait mon repas et je passe une soirer tranquille affaler sur ma bâche posé a coter du feu ( c'est mieux pour pas se tremper les fesse lol ) avec le chien couché a coter lui aussi épuiser le pépère: bon 23 aller au lit la nuit se passe mais se passe juste j'ai pas trop mal dormi ( sac de couchage -12 degré + la tente qui garde un peu la chaleur plus le chien qui en apporte je peut vous assurer que on sent la différence, c'est un berger blanc suisse )
Le lendemain:
et bé mes coco la je me dit " seb pourquoi t'es pas rester dans ton lit abrutie" vous l'aurez comprit le réveil était dur je regarde l'heure 5h41 outchhh. Petit réconfort étant a lauré du bois j'ai vu un groupe de cerf gambader pas bien loin. bon ptit dej on remballe en séchant pus ou moins et on est partie pour le retour départ 8h, Et a 16h a peut près me voila rentre FIOUUUUU
résulta:
du très bon matos teste dans des condition poussé (il a fait -6 la nuit thermomètre a l'appuie ) un sac a viande dans le sac de couchage ne sera pas de trop, un pantalon thermique le bien venu et des guêtre le prochaine achat très certainement
Conclusion même si Blizzard a raison de dire que ce genre de période peut servir a tester du matos, je vais pas être hypocrite mais faire se que j'ai fait se week end je le ferai pas souvent, je préfère randonné en été soyons honnête. l'avantage c'est que je connait mon matériel dans se genre de condition et sa sa reste quand même un GROS +
Et sa montre aussi nos limite et sans vouloir faire le le guerrier même si jétais claquer le samedi soir et cassé le dimanche matin je pense que deux trois jours de plus m'aurai pas déranger les nuit comme sa c'est un plie a prendre je pense, et entre nous se retrouver en pleine nature c'est vraiment le top
ps : quand même de très bon souvenir de se week-end
Le Nain
pour tester mon nouveau matos que le papa noël ma apporter ( tente, sac de couchage, popotte scie pliante et lampe ) je suis partie samedi 19 janvier vers 9h du matin pour un petit week-end rando avec mon chien dans le vexin ( retour a la maison prévus le dimanche vers 15h arriver réelle 16h ) bref alors marcher avec un sac de rando de 14 kilo dans la neige c'est pas bien facile ( je porte des boots pas de botte ou rangers ) avec un pantalon 100% coton, autant vous dire que j'ai été bien avisé d'en avoir un autre dans le sac ( pour le campement je préféré être au sec ) bref donc le samedi tous gaie sa se passe bien le midi on mange vite fait et je me fait une ptite soupe, l'apres-midi la sa se complique j'attaque des cottes, que né-ni je me trouve un bâton et c'est partie, arrive le soir vers 17h pour garder un peut de lumière, je monte la tente ( pour le coup bien content elle est ultra simple a monté) je pose mon sac dedans déplie mon sac de couchage et me dit que temps que j'y vois encore je ferai bien de faire un feu.... Et la sa se complique je trouve du bois mort ( pas forcement bien sec), je place mon coton imbiber de vaseline pouf sa prend feu niquel, maissss la suite est moins réjouissante je me suis battu pas loin d'une heure avec se fichu feu pour qu'il prenne vraiment et sincèrement j'était déjà crever j’avais froid au mains et j'en voyait pas le bout, mais tout arrive a qui c'est attendre. Le feu est bien grand je met ma popotte je fait mon repas et je passe une soirer tranquille affaler sur ma bâche posé a coter du feu ( c'est mieux pour pas se tremper les fesse lol ) avec le chien couché a coter lui aussi épuiser le pépère: bon 23 aller au lit la nuit se passe mais se passe juste j'ai pas trop mal dormi ( sac de couchage -12 degré + la tente qui garde un peu la chaleur plus le chien qui en apporte je peut vous assurer que on sent la différence, c'est un berger blanc suisse )
Le lendemain:
et bé mes coco la je me dit " seb pourquoi t'es pas rester dans ton lit abrutie" vous l'aurez comprit le réveil était dur je regarde l'heure 5h41 outchhh. Petit réconfort étant a lauré du bois j'ai vu un groupe de cerf gambader pas bien loin. bon ptit dej on remballe en séchant pus ou moins et on est partie pour le retour départ 8h, Et a 16h a peut près me voila rentre FIOUUUUU
résulta:
du très bon matos teste dans des condition poussé (il a fait -6 la nuit thermomètre a l'appuie ) un sac a viande dans le sac de couchage ne sera pas de trop, un pantalon thermique le bien venu et des guêtre le prochaine achat très certainement
Conclusion même si Blizzard a raison de dire que ce genre de période peut servir a tester du matos, je vais pas être hypocrite mais faire se que j'ai fait se week end je le ferai pas souvent, je préfère randonné en été soyons honnête. l'avantage c'est que je connait mon matériel dans se genre de condition et sa sa reste quand même un GROS +
Et sa montre aussi nos limite et sans vouloir faire le le guerrier même si jétais claquer le samedi soir et cassé le dimanche matin je pense que deux trois jours de plus m'aurai pas déranger les nuit comme sa c'est un plie a prendre je pense, et entre nous se retrouver en pleine nature c'est vraiment le top
ps : quand même de très bon souvenir de se week-end
Le Nain
Re: L'HIVER
Il semblerait que beaucoup n'aient pas compris mon propos. Il ne s'agit pas de tester absolument son matos dans des conditions rigoureuses. Mais simplement de ne pas se laisser arrêté par le temps. Personnellement, je l'ai expérimenté dans des conditions qui malgré la saison étaient clémentes le premier jour, c'est dans la nuit que les températures chutèrent brutalement autour de -15 °C, alors que la veille nous étions en bras de chemise dans l'après-midi, nous savions que la nuit serait froide mais pas à ce point.
L'expérience de Le Nain est un exemple excellent. En plus, il a choisi la difficulté : partir quand c'est enneigé. L'intérêt fut la chute nocturne des températures, la difficulté à allumer un feu.
L'expérience montre les limites d'un matériel, son sac de couchage montra son efficience en deçà de ce pour quelles températures, il est prévu. En revanche, il aurait pu faire beaucoup plus froid au-delà de ce qu'il pouvait supporter. Il n'est pas sûr que notre ami ait passer une si bonne nuit. Même si de très basses températures sont rares, mais pas si exceptionnelles que le prétendent les medias adeptes de superlatifs, on est jamais assez prévoyant.
Petite piqûre de rappel (tirée d'un manuscrit en voie de parution)
Votre équipement sera ce que vous l’aurez fait, tant pour ses défauts que pour ses qualités.
N’oubliez jamais :
— que votre confort, votre sécurité, voire votre vie en dépendent ;
— qu’être suréquipé ne sert à rien, si le matériel ne vaut rien ;
— qu’être sous équipé apprend peut-être à se débrouiller, mais peut surtout vous mettre en péril ;
— que le plus cher n’est pas forcément le meilleur et inversement.
Par conséquent, chaque élément doit être choisi avec la plus grande circonspection, en favorisant la fiabilité plutôt que l’esthétique.
Quand vous le pourrez, faites vous prêter du matériel et testez le pendant deux ou trois jours en situations difficiles, sans pour autant vous exposer inutilement à des dangers. Notez vos remarques, les bonnes comme les autres. Forts de cette expérimentation, faites une liste de ce dont vous aurez besoin en fonction des conditions dans lesquelles vous envisagez de camper le plus souvent, puis définissez les extrêmes éventuels auxquels vous pourrez être un jour confrontés, enfin évaluez un budget global. Alors, vous pourrez songer à faire vos achats. Mais :
— ne vous précipitez pas chez le premier vendeur venu ;
— procurez vous des catalogues (distributeurs et fabricants) ;
— allez en reconnaissance dans différents magasins ;
— demandez des conseils supplémentaires à des campeurs confirmés ;
— pour un produit identique, optez toujours pour la qualité immédiatement supérieure (solidité, fiabilité) à celle que vous avez sélectionnée, les quelques francs en plus se retrouveront lors de circonstances précaires ;
— équipez vous au meilleur rapport qualité-prix, en n’ayant pas de fournisseurs exclusifs et en vous adressant à la concurrence, quand vous trouvez mieux.
— méfiez vous des articles toilettés comme une prostituée (maquillée par dessus la crasse) leur clinquant dissimule une piètre qualité.
— soyez exigeants dans le choix de votre matériel, refusez toujours la médiocrité ;
— n’achetez jamais un prix, une marque, mais un produit vrai.
Malgré ces précautions n’accordez pas une confiance aveugle à votre matériel, restez vigilants et vérifiez régulièrement son état : avant de partir, pendant son utilisation et au retour. Réparez ou remplacez sans attendre ce qui doit l’être. Si vous connaissez ses points faibles, vous pourrez les contrecarrer et vous vous éviterez des déboires dans bien des cas.
Pouvoir compter sur son matériel, c’est en connaître les limites.
Ne partez jamais avec du matériel défectueux, en pensant le réparer ultérieurement. Beaucoup de gens sont morts pour avoir agi ainsi.
Au fil des ans, votre équipement subira des modifications selon vos exigences, les solutions que vous trouverez ou ce par quoi vous remplacerez ce qui est usé ou dépassé techniquement. Là, seule votre propre expérience vous dictera votre conduite.
Enfin, si vous allez à pieds, gardez à l’esprit que vous porterez seuls ce dont vous vous serez chargés.
Camper est à la portée de tous ; le faire dans de bonnes conditions ne demande qu’une préparation technique et psychologique. La civilisation, a augmenté la grégarité naturelle de l’homme, elle lui a parallèlement émoussé son instinct migratoire et ses facultés d’adaptation immédiate à une situation nouvelle quand celle-ci présente des caractères inhabituels de précarité ou l’extirpe de son confort technologique quotidien.
L’équipement est là pour l’aider à reconstituer, hors de chez lui et dans une certaine mesure, cet univers douillet et sécurisant duquel il a accepté de sortir momentanément, à moins qu’il y ait été contraint par les caprices de la nature ou de ses semblables.
Les matériels et techniques de base nécessaires au campement sont peu différents d’une région ou d’une saison à l’autre ; en effet, vous ferez la cuisine sur le même réchaud et dans la même gamelle où que vous soyez et le même type de toit vous abritera des ardeurs du soleil comme des chutes de pluie ou de neige. Par contre, une chaleur estivale vous chassera de la tente dans laquelle vous vous blottirez en hiver.
Les seules variations notables concernent l’habillement pour lutter contre les météores et les températures. En privilégiant un équipement et des vêtements pour les basses températures, vous pourrez les adapter à leurs inverses, plutôt que le contraire, car il est plus facile de se découvrir quand on a trop chaud, que de ne rien avoir à enfiler s’il se met à faire froid.
Les conseils verbaux ou écrits ne valent que pour se qu’ils sont, aussi pertinents soient-ils ; certes, ils apporteront des éléments de réponses à la plupart de vos questions, mais ne remplaceront jamais l’expérience personnelle. Pour vous en convaincre : on n’apprend pas à nager en lisant les instructions d’un manuel de natation, au moment où on se noie.
Cependant, en toutes circonstances votre unique préoccupation doit être :
SÉCURITÉ, D’ABORD !
L'expérience de Le Nain est un exemple excellent. En plus, il a choisi la difficulté : partir quand c'est enneigé. L'intérêt fut la chute nocturne des températures, la difficulté à allumer un feu.
L'expérience montre les limites d'un matériel, son sac de couchage montra son efficience en deçà de ce pour quelles températures, il est prévu. En revanche, il aurait pu faire beaucoup plus froid au-delà de ce qu'il pouvait supporter. Il n'est pas sûr que notre ami ait passer une si bonne nuit. Même si de très basses températures sont rares, mais pas si exceptionnelles que le prétendent les medias adeptes de superlatifs, on est jamais assez prévoyant.
Petite piqûre de rappel (tirée d'un manuscrit en voie de parution)
Votre équipement sera ce que vous l’aurez fait, tant pour ses défauts que pour ses qualités.
N’oubliez jamais :
— que votre confort, votre sécurité, voire votre vie en dépendent ;
— qu’être suréquipé ne sert à rien, si le matériel ne vaut rien ;
— qu’être sous équipé apprend peut-être à se débrouiller, mais peut surtout vous mettre en péril ;
— que le plus cher n’est pas forcément le meilleur et inversement.
Par conséquent, chaque élément doit être choisi avec la plus grande circonspection, en favorisant la fiabilité plutôt que l’esthétique.
Quand vous le pourrez, faites vous prêter du matériel et testez le pendant deux ou trois jours en situations difficiles, sans pour autant vous exposer inutilement à des dangers. Notez vos remarques, les bonnes comme les autres. Forts de cette expérimentation, faites une liste de ce dont vous aurez besoin en fonction des conditions dans lesquelles vous envisagez de camper le plus souvent, puis définissez les extrêmes éventuels auxquels vous pourrez être un jour confrontés, enfin évaluez un budget global. Alors, vous pourrez songer à faire vos achats. Mais :
— ne vous précipitez pas chez le premier vendeur venu ;
— procurez vous des catalogues (distributeurs et fabricants) ;
— allez en reconnaissance dans différents magasins ;
— demandez des conseils supplémentaires à des campeurs confirmés ;
— pour un produit identique, optez toujours pour la qualité immédiatement supérieure (solidité, fiabilité) à celle que vous avez sélectionnée, les quelques francs en plus se retrouveront lors de circonstances précaires ;
— équipez vous au meilleur rapport qualité-prix, en n’ayant pas de fournisseurs exclusifs et en vous adressant à la concurrence, quand vous trouvez mieux.
— méfiez vous des articles toilettés comme une prostituée (maquillée par dessus la crasse) leur clinquant dissimule une piètre qualité.
— soyez exigeants dans le choix de votre matériel, refusez toujours la médiocrité ;
— n’achetez jamais un prix, une marque, mais un produit vrai.
Malgré ces précautions n’accordez pas une confiance aveugle à votre matériel, restez vigilants et vérifiez régulièrement son état : avant de partir, pendant son utilisation et au retour. Réparez ou remplacez sans attendre ce qui doit l’être. Si vous connaissez ses points faibles, vous pourrez les contrecarrer et vous vous éviterez des déboires dans bien des cas.
Pouvoir compter sur son matériel, c’est en connaître les limites.
Ne partez jamais avec du matériel défectueux, en pensant le réparer ultérieurement. Beaucoup de gens sont morts pour avoir agi ainsi.
Au fil des ans, votre équipement subira des modifications selon vos exigences, les solutions que vous trouverez ou ce par quoi vous remplacerez ce qui est usé ou dépassé techniquement. Là, seule votre propre expérience vous dictera votre conduite.
Enfin, si vous allez à pieds, gardez à l’esprit que vous porterez seuls ce dont vous vous serez chargés.
Camper est à la portée de tous ; le faire dans de bonnes conditions ne demande qu’une préparation technique et psychologique. La civilisation, a augmenté la grégarité naturelle de l’homme, elle lui a parallèlement émoussé son instinct migratoire et ses facultés d’adaptation immédiate à une situation nouvelle quand celle-ci présente des caractères inhabituels de précarité ou l’extirpe de son confort technologique quotidien.
L’équipement est là pour l’aider à reconstituer, hors de chez lui et dans une certaine mesure, cet univers douillet et sécurisant duquel il a accepté de sortir momentanément, à moins qu’il y ait été contraint par les caprices de la nature ou de ses semblables.
Les matériels et techniques de base nécessaires au campement sont peu différents d’une région ou d’une saison à l’autre ; en effet, vous ferez la cuisine sur le même réchaud et dans la même gamelle où que vous soyez et le même type de toit vous abritera des ardeurs du soleil comme des chutes de pluie ou de neige. Par contre, une chaleur estivale vous chassera de la tente dans laquelle vous vous blottirez en hiver.
Les seules variations notables concernent l’habillement pour lutter contre les météores et les températures. En privilégiant un équipement et des vêtements pour les basses températures, vous pourrez les adapter à leurs inverses, plutôt que le contraire, car il est plus facile de se découvrir quand on a trop chaud, que de ne rien avoir à enfiler s’il se met à faire froid.
Les conseils verbaux ou écrits ne valent que pour se qu’ils sont, aussi pertinents soient-ils ; certes, ils apporteront des éléments de réponses à la plupart de vos questions, mais ne remplaceront jamais l’expérience personnelle. Pour vous en convaincre : on n’apprend pas à nager en lisant les instructions d’un manuel de natation, au moment où on se noie.
Cependant, en toutes circonstances votre unique préoccupation doit être :
SÉCURITÉ, D’ABORD !
Re: L'HIVER
Pour changer du débat sur les test de matos ( qui est passionnant ) ; L'hiver ( quant il neige ) est la saison idéale pour apprendre a lire les traces d'animaux qui sont beaucoup plus facile a lire que dans la boue .
Re: L'HIVER
faut dire aussi que je suis partie pour faire tous les test mais aussi et principalement pour le plaisir ^^ donc je me suis dit pourquoi ne pas joindre l'utile a l'agréable lol et oui un sac a viande reste impératif pour n'importe quel sac qui prétend descendre en dessous de 0 mieux vaut avoir un peut trop chaud que pas assez
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