Et si on faisait notre protocole de test de couteau ?

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flexo

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Re: Et si on faisait notre protocole de test de couteau ?

Message par flexo »

Pierre a écrit : mar. 5 juin 2018 13:33 Y en a t il parmi nous qui préparent du gibier ou du poisson lors de leurs sorties ?
Si oui quel couteau ( ou quels couteaux ) utilisent ils ?
mon pote le garde chasse éviscère un chevreuil à l'opinel, et il fend aussi la peau entre les deux os (sans doute tibia péroné) pour y passer le crochet à viande.


mon pote le garde chasse et non pas "mon "pote" le garde chasse" hein Pierre?
C'est pas parceque c'est pire ailleurs que c'est mieux chez nous!


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Re: Et si on faisait notre protocole de test de couteau ?

Message par flexo »

on peut y mettre tailler 4 piquets de tente, et façonner une spatule à partir d'une bûche.
C'est pas parceque c'est pire ailleurs que c'est mieux chez nous!


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Re: Et si on faisait notre protocole de test de couteau ?

Message par Blizzard »

Non flexo, ce n'est pas entre le tibia et le péroné mais entre la peau , le tendon d'Achille et les os du pied. N'oublies pas que c'est un ongulé. Pas besoin d'un couteau énorme pour y parvenir, de surcroît, c'est là que le chasseur a obligation de poser le bracelet après avoir tué l'animal et avant de déplacer ce dernier.

Animal pendu 2.jpg
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Re: Et si on faisait notre protocole de test de couteau ?

Message par Pierre »

et façonner une spatule à partir d'une bûche.
Si c'est à ta façon, il faut aussi une hachette, et la technique qui va bien.................
N'oublies pas que c'est un ongulé.
Je m'en doutais............. :lmao:
Si tu as peur, ne le fais pas; si tu le fais, n'aie pas peur. (prov. Mongol)
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Re: Et si on faisait notre protocole de test de couteau ?

Message par Camille »

Pardon oui je parlais du manche.
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Re: Et si on faisait notre protocole de test de couteau ?

Message par Blizzard »

Tous les couteaux ont un manche plus ou moins glissant malgré des aspérités antidérapantes (cannelures, quadrillage ou autres) dont beaucoup sont pourvus. Ce n'est pourtant pas hygiénique pour un usage alimentaire, elles retiennent des saletés diverses dont des résidus organiques, terrains propices au développement de bactéries nocives. C''est pourquoi, les manches en bois, matière poreuse, disparaissent au profit du plastique, du métal, plus facile à bien laver. Ceux de boucherie ont souvent un manche formant quillon près de la lame et sont parfois, terminé en bec de corbin pour retenir l'auriculaire. Les manches plats ou de section ovale ont aussi une meilleure tenue, ils tournent moins dans la main que les cylindriques.
Au constat de ces données, on peut dire que sur le plan sanitaire et hygiénique, les couteaux pliants sont une hérésie, ils sont pleins d'interstices retenant la crasse.
Certes, nous pensons à garder une lame propre, mais pas le reste. Toutefois, inutile d'en faire une obsession psychotique nous ne sommes pas équipés pour les stériliser comme des instruments de chirurgie. Et même si c'est le cas.
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Re: Et si on faisait notre protocole de test de couteau ?

Message par Urdasein »

Bonjour.

En forêt, je tourne avec un pliant, une scie et un fixe. Selon mes envies, le fixe est plus ou moins lourd. Je suis donc adepte des coupes à la volée dont la finalité est:

- la sculpture
- l'ébranchage
- le débroussaillage très léger (histoire de virer une ronce ou un églantier qui pend en travers du chemin)
- Parfois la fente fonctionne lorsque le couple bois/couteau s'y prête (ex: kukri sur châtaignier)

Je ne fais pas d'abattage ou de débitage au couteau de camp: je préfère utiliser la scie pliante.

Lors des tests en vidéo, je suis souvent frustré sur les points suivants:

1) L'emplacement du point d'équilibre"
- un point d'équilibre vers l'avant indiquera que le couteau est un bon "chopper" relativement à son poids mais sera lourd en main. Par exemple, le Stromeng KS8F (voir ci dessous) ne pèse que 270g, mais comme son centre de gravité est situé assez loin sur la lame, il peut effectuer quelques travaux -certes modestes mais suffisants- de "machette"/"hachette".

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2) La pertinence du finger choil / largeur du ricasso
Le point d'équilibre permet aussi de juger de la pertinence (ou pas) d'un finger choil: en effet, ce "trou" permet de saisir le couteau au plus près de son centre de gravité afin de ressentir moins de fatigue dans le poignet. Problème: il est souvent placé sur des couteaux qui ne sont pas équilibrés vers l'avant et sont donc contre-productifs: il serait plus avantageux de tenir le couteau sur son grip et d'avoir un ricasso étroit plutôt qu'opter pour une prise sur la lame inconfortable qui exclut en plus l'usage de gants (exemple: l'ESEE6 est, selon moi, une cata au niveau design tandis que le BK7, avec son ricasso réduit, est cohérent).

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Re: Et si on faisait notre protocole de test de couteau ?

Message par Urdasein »

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3) Absence de critique fonctionnelle
Un test "commun" consiste à bâtonner puis à couper une buche. Or j'aimerai voir l'outil dans des situations plus variées: comme la préparation d'un feu à l'archet, la sculpture, la cuisine, etc.

Ci dessous, vous trouverez une vidéo qui montre en quoi un ESEE Junglas, couteau qui pâtit d'une image assez peu raffinée, est pourtant un outil de choix pour les petites coupes à la volée. Soit dit en passant, que cette précision va de pair avec un centre de gravité proche de la garde qui rend l'outil médiocre, en regard de son poids, pour la coupe à la volée lourde.



4) Absence de remarque sur l'emplacement du "sweet spot"
Le "sweet spot" serait l'endroit de la lame où l'impact est le plus fort.Il dépend du centre de gravité, de la géométrie de la lame, de sa longueur et du design du manche.

En théorie, le Sweetspot doit être le plus loin possible de la main. Un sweetspot proche de la main témoigne d'un couteau dont le design est "raté" en tant que chopper. L'idéal étant... la hache : le point de frappe est situé sur le fer, à l'extrémité du manche. Les kukris (sous réserve d'éviter ceux destinés à la décoration) sont un bon exemple de sweet spot correctement placé: la lame frappe naturellement sur sa dernière portion (voir vidéo ci dessous. Les Kukris montrés en action sont fabriqués au Népal sur la base d'une reproduction de modèles Historiques / en usage chez les ruraux).



[suite plus tard] ^ ^'
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