Machette

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bel engin Blizzard, et bien tenu!

[Blizzard]

Merci !

Je prends toujours soin de mon matériel, c'est pourquoi beaucoup croient qu'il est neuf ou que je ne m'en sers pas.

[flexo]

je m'étonne que partout sur le web, on ne trouve que des vidéos de coupe à la volée pour les machettes. alors que c'est aussi un bon outil une fois correctement affûtée pour la coupe glissée. en Amérique latine on cuisine avec!
et moi aussi, un coup de bolo pour ouvrir en deux une courge à farcir, couper un chou, ouvrir un potiron, ou pour le fun et l'exotisme un ananas.
sans parler de la récolte de l'ortie, avec des gants, on réunit autant de têtes que possible, et on les coupe avec ce coutelas, et là niveau temps de récolte, je suis imbattable, je vous remplis un sac en un soupir!

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j'ai une bolo de la taille de celle de blizzard , la forme du manche diffère, et je pense que pour lui il s'agit d'un modèle colonial assez épais alors que la mienne à manche droit est assez fine.

[Pierre]

Et oui, ceux qui utilisent réellement la machette, c'est à dire pour autre chose que des vidéos sur youtube, s'en servent pour tout faire, souvent d'ailleurs parce qu'ils n'ont que ça à disposition et que eux, c'est pas pour la frime.

[Blizzard]

Quand on nomadise à pied, on ne s'embarrasse pas de matériel encombrant et lourd, et on évite la multiplication de ceux qui font double emploi. Pourquoi se charger d'une tronçonneuse là où un pliant de poche suffit ? On emporte l'outil coupant adapté à l'activité principale, professionnelle ou ludique, en fonction du type de végétation traversée. Cet outil est conçu pour un maximum vers le haut, qui peut le plus peu le moins dans les limites de ses dimensions usuelles.


Les sabres d'abatis (confrères et consœurs) de formes variables selon les régions et les peuples, ont tous une lame courte à moyenne et large. Leur manche est plus ou moins long.



Quand on observe les peuples qui vivent dans la nature, on constate que presque tous n'ont sur eux qu'un seul couteau dont la taille correspond à leur activité principale, lors de leurs déplacements. Ce n'est que quand ils s'installent dans la durée qu'ils ont besoin de couteaux spécialisés et d'autres ustensiles et matériels.



À part pour trancher le rôti dominical et dans certains métiers, les grands couteaux font peu partie des habitudes quotidiennes des Européens. De surcroît, la perception de son aspect offensif effraye les soi-disant « braves gens ». Même le couteau de table, enfermé dans le tiroir de la table de cuisine, terrorise, peu ou prou, les moins timorés. Alors une grande lame ?

[koz bag]

[quote=flexo post_id=97620 time=1465650750 user_id=112]
je viens de me trouver une machette à 5 euros pour le camping sauvage à vélo. il fallait qu'elle n'ait pas de pointe pour creuser pour les feux enterrés, et qu'elle mesure 40cm de lame, bon celle ci mesure env 50cm et de forme serpe mais ça devrait le faire. bon je l'ai eue rouillée, mais après avoir retouché le manche à la râpe et lime, le tranchant lime, et pierre plus tard, la rouille ôtée à la lime, puis brosse métallique, et toile émeri. j'ai passé la lame au frameto, le manche à l'huile de lin bouillie, un bout de chambre à air de la graisse de canard sur la lame, un étui en carton vite fait, prête à l'essai!


Une nuit dans le vinaigre blanc cela aide pour dérouillé .

[Shiva73]

Pour tester, je vais essayer celle ci de Gerber

Elle m’a l’air très efficace...

[Le Quercus]

Elle m'a l'air surtout très cher, et ce n'est pas forcément une garantie d'efficacité sois en sur
la question de la pertinence de la machette sous nos latitudes se résume à l'usage que tu vas en avoir.
Il y a t'il beaucoup de ronces dans les endroits ou tu vas bivouaquer, devras tu défricher ?

[Blizzard]

Dépense excessive pour l'usage réel qu'on peut en avoir en Europe de l'Ouest. J'ai vérifié sur internet, le premier prix des machettes Tramontina est de 5,5 € pour une lame de 40 cm. Chez Gerber les prix sont de 4 à 10 fois supérieurs.
En un demi siècle de pratique d'activités de plein air, parfois rudes, je n'en ai ressentis vraiment le besoin que trois ou quatre fois. Suivre un azimut brutal pour se convaincre de son hypothétique invincibilité est non seulement une dépense d'énergie inutile mais aussi, dans une mesure certaine, stupide. La sagesse populaire dit : « le mieux est l'ennemi du bien » ; bien que, paradoxe, elle dit aussi : « abondance de biens ne nuit point », ce qui devrait inciter à la réflexion et à davantage de modération. Si l'ego est flatté par la beauté (subjective) de l'objet, elle ne doit pas être au détriment de sa fonctionnalité.

Enfin, à parti pris, point de conseil.