Nouveau couteau.
J’ai découvert un couteau révolutionnaire.
Il se compose d’une lame qui coupe et perce, en étronium diarrhéique stabilisé, micro-coulé (métallurgie des poudres), d’une longueur d’environ guère plus, mais pas moins. Elle est pourvue d’un manche en particules de bois de burnemauve, reconstitué par compression sous vide sidéral. Il est recouvert d’épididyme à double tannage, tressé pour une meilleure accroche. À l'extrémité opposée à la lame, est foré un trou pour y passer une dragonne en corde sensible, fournie d’usine. Le client peut opter pour la même en corde vocale, qui chante au choix : l’hymne national ou Mon beau sapin ; d’autres mélodies sont possibles avec supplément.
La marque offre, pour tous ses modèles, un seul étui extensible en épiderme de scrotum hydrofugé, traité anti-vermines définitif. Il existe en version avec ou sans fourrure.
Autres caractéristiques : largeur, épaisseur, poids, tranchant, affûtage, trempe et dureté identiques à la longueur (voir ci-dessus).
Forme générale : lame emmanchée comme vous pouvez peut-être l'imaginer.
Qualités : aucune particulière, c’est un couteau comme beaucoup d’autres.
Défauts : coût et délais de livraison excessifs, à cause de la rareté des matériaux. Ne flotte pas.