Le réveil me tira du lit à 4 h 45. Je fis mes ablutions matinales, m’habillais, puis déjeunais avec mon épouse.
Mon téléphone mobile sonna à 6 h 15, Sumadinac m’annonça être tout proche de chez moi.
Nous descendîmes mes bagages dans la rue, quasiment en même temps qu’il arriva.
Nous chargeâmes mes impedimenta dans sa fourgonnette, puis partîmes chercher Mrs (Mistress ?) douille à Clamart.
Après quelques recherches dues aux fausses routes indiquées par le GPS, à cause de travaux urbains, nous l’aperçûmes enfin à un arrêt de bus, non sa pilosité faciale ne laissait aucun doute sur son sexe. Je ne crois pas qu’il s’imaginait que le bus l’aurait conduit là ou nous allions, même avec beaucoup de tickets ?
Enfin, nous empruntâmes l’autoroute en direction du Sud-Est de notre beau pays.
Inutile d’évoquer la monotonie du trajet. À midi, nous fîmes une halte hygiénique et en profitâmes pour manger un casse-croûte dînatoire.
Petit café avant de reprendre la route jusqu’au prochain arrêt technique : vidange des passagers, remplissage du réservoir du véhicule, re café.
Pendant le trajet (Suma, Bliz, Douille)
Arrêt technique à deux heure de Verdon
Pendant le trajet
Peu après Avignon nous quittâmes cette voie de grande circulation pour une départementale qui longeait la Durance, ensuite le parcours fut de plus en plus sinueux : un zig à droite, un zag à gauche, encore un zig puis un zag ; bref ! que des zig-zags jusqu’à notre destination finale, Artignosc-sur-Verdon où nous arrivâmes enfin vers 18 h 30.
Les zig-zags à moins de 100 km de Verdon
Arrivée le soir à 18 h 30, au bord le lac
Là, trois individus aux mines aussi patibulaires (mais presque) que les notres, vinrent à notre rencontre.
Présentations faites, il s’agissait bien de nos futurs compagnons.
L’heure étant ce qu’elle était, ils nous dirent qu’il fallait rejoindre rapidement le lieu de camp.
J’avertis que je ne pouvais porter mon barda, les trois compères s’en chargèrent et allégèrent aussi mes co-passagers.
Bien leur en prit : azimut brutal à travers le maquis et une pente raide comme un passe-lacet, je grimpais avec difficulté, manquant d’air et d’entraînement à tel point que je finis l’ascension presque à quatre pattes. Oui, oui !
Avant que les trois autres n'arrivent
Samedi matin
Lorsque nous atteignîmes le lieu de ce qui n’était encore qu’un bivouac aménagé, la nuit tombait (sans se faire mal j’espère ? la pauvre !), l’obscurité fut vite totale.
Mrsdouille et Sumadinac, dressèrent chacun leur abri-bâche pour la nuit.
De mon côté, ayant récupéré mon souffle, très optimiste sur la météo, je me contentais d’aménager ma couche avec les frondaisons des arbres et le cosmos comme toit.
Néanmoins, je gardais mon poncho à portée de mains, on ne sait jamais…
Essais de montage de tente par Suma
La maison de chasseur
La maison de Mrdouille
La maison de Suma (celle avec le sac de couchage )
La maison de Duddley
La maison de Zoulou 26
La maison de Blizzard (le ciel bleu, je n'ai pas la photos : zut !)
Cette urgence accomplie, c’était l’heure de l’apéritif : petits fours maisons servis dans des sacs plastique, Pineau des Charentes dans des coupes cristallines en aluminium ou acier inox extrudés.
Les choses sérieuses commencèrent quand nous attaquâmes le dîner ; au menu : pâtés de volailles et paysans, pâté en croûte, viande séchée de Duddley, côtes de bœuf de Zoulou, légumes déshydratés de Mrsdouille, fromage, desserts variés à base de fruits séchés, le tout arrosé d’eau, de jus de fruits naturels ou fermentés dont de la tisane de bois tordu d’un cru du bordelais, café, pousse-café ce dernier grâce à Sumadinac.
Nos assiettes étaient dans la même porcelaine que nos verres.
La convivialité et la satisfaction délièrent les langues, la conversation s’anima et partit dans tous les sens ; l’humour et la bonne humeur donnèrent au débat un esprit rabelaisien, normal en pays de France.
Les saillies fusaient (logique avec tous ces hommes), les mises en boîtes bon enfant étaient la norme.
00 h samedi 24 mars 2012.
D’un commun accord nous décidâmes, ou étaient-ce les yeux qui se fermaient tout seuls ? d’aller dormir.
Je n’eu pas froid, bien que mes douleurs se réveillassent à cause du matelas rambourré de pierres que m’offrait la terre dans son immense générosité.
6 h 30.
Le besoin de soulager une miction pressante, me tira de la chaleur de mon sac de couchage.
Aïe, aïe, le vieux était coincé de partout, il lui fallut dégripper sa mécanique rouillée.
La petite perte de poids effectuée, je ravivais les braises de notre feu et l’alimentais à nouveau pour le café matinal.
Petit à petit les uns et les autres apparurent, les yeux encore en capote de fiacre.
Au réveil à 6 h 30, Blizz et Suma (photographiés en douce par Zoulou26)
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Eux aussi allèrent rendre de l’eau à la terre, pendant qu’il en était mit à chauffer pour le café et la tisane anglaise.
Le petit-dejeuner du matin (PDDM) fût assez frugal.
Le même jour les autres au réveil
De droite à gauche Blizzard, Duddley, Mrduoille, Chasseur, Suma
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La matinée fut consacrée à transformer le bivouac en semblant de camp, en améliorant son confort.
Des feuillées furent creusées, ce qui démontra la supériorité de la pelle-pioche pliante sur la pelle tactique pour des travaux de terrassement.
Pendant que les autres faisaient les bancs, Suma aiguisait les outils
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De vrais bancs furent construits, ce qui n’empécha pas certains de délirer : Chasseur fantasma sur la tarière en s’en affublant en guise de faux pénis, qui espérait-il tarauder ainsi ?
Sans commentaire
Re
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Heureusement que la gens féminine n’était pas représentée, nous aurions craint pour son intégrité physique.
Ensuite chacun montra ses réalisations et acquisitions coutelières : une vraie foire-expo.
Soudain à notre grande surprise, d’une hutte à toit de nylon, surgit un être hiruste, vêtu de surcroît de peaux de bêtes et d’une maigreur extrême.
Il semblait vraiment affamé car il fouilla sous son aisselle y cherchant, sans doute, quelque chose de comestible ?
Nous comprîmes à ses grognements à peine articulés qu’il était le chef de l’endroit.
Effectivement, il s'assit dans la fourche d’un arbre abattu qui lui servait de trône.
Cependant, nous nous aperçûmes très vite que l’individu se croyait roi parce qu’une peau de renne le ceignait.
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Ces activités diverses nous amenèrent tout doucement à l’heure du déjeuner.
Re apéritif — vraiment symbolique — et nous fîmes un sort au demi cochon de lait farci, apporté par mes soins, enfin je croyais ! Il n’en fut consommé que la moitié.
Il faut dire qu’il y avait abondance de victuailles, chacun ne voulant être en reste, il y avait pléthore.
L’après-midi, quatre allèrent voir si le lac ne s’était pas évaporé depuis notre arrivée et tentèrent la baignade.
L’eau glaciale calma les téméraires ; plus courageux, Zoulou ôsa s’immerger totalement.
Sumadinac resta avec moi au camp où, munis de pinces nous cherchâmes désespérément à coincer la bulle.
Les explorateurs-baigneurs revinrent chargés de bois d’arbre dont du gras.
Puis, un petit atelier de matelotage s’improvisa.
Il fut aussi apporté quelques améliorations aux petites installations existantes.
Un des bancs
Plus tard, les sorciers du feu se bricolèrent des amulettes votives avec des bûchettes de bois gras allume-feu, ils les percèrent pour les porter en collier.
Test de bois gras
Briquet à silex de Zoulou26
De son côté, Duddley se débattait seul avec une bille de chêne afin d’en tirer un manche de hachette.
Je lui montrais comment improviser un « banc d’âne » ou « colombe » : petit établi pour le travail du bois.
Bliz en démo
L’élève a bien comprit
[youtube][/youtube][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=KlR8RMDcICo[/youtube]
Le temps s’écoulant inexorable, c’était déjà l’heure du dîner.
Même motif, même punition, un bon repas nous réunit à nouveau ; avec une variante, il y a du foie gras en entrée, de la viande de porc séchée, proposée par Sumadinac.
Une fois de plus, il y avait tant de bonnes choses qu’il m’est encore aujourd’hui difficile de m’en souvenir, ni dans quel ordre elles furent servies.
Les bananes séchée de Mrsdouille
M. Blizzard en pleine réflexion
Théière de Zoulou26
Auprès du feu le soir : Chasseur, Zoulou26, Mrsdouille
Re avec Suma, Blizzard
R avec Chasseur, Mrsdouille
Nous n’oubliâmes pas de mettre nos montres à l’heure d’été.
La fatigue m’envoya me coucher vers 22 h 30.
Les autres veillèrent encore un peu, puis le silence relatif de la forêt se fit autour de nous.
6 h dimanche 25 mars 2012.
Les mêmes causes que la veille m’obligèrent à me lever. Il faisait encore nuit.
Je m’installais près du feu, le redémarais timidement pour ne pas réveiller les dormeurs.
Très vite, Sumadinac vint me rejoindre.
Nous fîmes la première flambée dominicale pour nous réchauffer nous-mêmes et la première eau du premier café.
Peu à peu, nous nous retrouvâmes tous autour du feu pour le dernier PDDM encore plus frugal que la veille.
Sans nous presser, nous rangeâmes nos affaires, démontâmes le camp et nettoyâmes son emplacement pour n’y laisser subsiter que le moins de traces possibles.
Photo-souvenir de tout le groupe (les six bichons)
11 h.
Nous redescendîmes vers le lieu de départ près de la rive du lac.
Encore une fois, je n’eu rien à porter grâce à la gentillesse de tous.
Arrivé sans encombre, Sumadinac emmena Chasseur et Zoulou26, chercher leur voiture respective, ils en profitèrent pour acheter du pain.
À leur retour nous déjeunâmes du casse-croûte de l’adieu, en finissant le foie gras, entre autres.
Puis nous chargeâmes les bagages, l’heure du départ approchant.
Avant le départ, en bas, prés du lac
12 h 30
Après de cordiales poignées de mains et de chaleureuses accolades nous prîmes congés les uns des autres, nous souhaitant bonne route avec l’espoir de nous revoir bientôt.
Sumadinac suivit Zoulou, jusqu’à l’auroroute ; de là, nos itinéraires divergeaient dans des directions opposées.
Nous voilà, repartis Sumadinac, Mrsdouille, dit le bichon Nénesse Café, et moi-même. Pour le retour, voir la première partie de ce récit, à lire en sens inverse, forcément !
22 h 30.
Nous déposâmes Mrsdouille pratiquement là où nous l’avions trouvé à l’aller.
23 h 15.
Nous arrivâmes devant chez moi.
Sumadinac eut encore la gentillesse de monter mon plus gros sac jusque devant ma porte pallière.
Nous nous quittâmes, il avait encore de la route à faire pour retrouver sa petite famille.
D’après ses dires, elle fut à nouveau réunie aux environs de 00 h.
De tout ce séjour, je retiens surtout la franche amitié, la gentillesse et l’humour, source de longs moments d’hilarité, communs à tous.
Le tout couronné d’une météorologie vraiment clémente.
Et si les bichons avaient été des femmes, les six biches auraient indisposé les non fumeurs, mais on les appellerait les six clopes. Mon œil !
Bilan critique.
Le positif :
- personne ne se prend au sérieux ;
- le sérieux des tâches accomplies ;
- la spontanéité ;
- le partage ;
- la gentillesse ;
- la gaieté ;
- un certain non-conformisme ;
- la franche camaraderie.
Le négatif :
- distance excessive pour certains ;
- manque d’organisation de la part du ou des initiateurs (s) ;
- manque de rigueur (qu’il ne faut pas confondre avec autoritarisme) dans l’organisation des activités. Sans toutefois s’y tenir strictement, en avoir une est nécessaire.
- Manque de coordination surtout en amont (qui apporte quoi pour faire quoi ?). À partir de deux personnes, une préparation est indispensable, même si ça enlève parfois la spontanéité de l’improvisation.
- L’emplacement du camp était dépourvu d’eau potable, il y a une différence entre un bivouac d’une nuit et un stationnement de plusieurs jours.
- En cas d’accident nécessitant une intervention médicale avec évacuation sanitaire, il eut été difficile aux secours d’arriver jusqu’au blessé ou pour nous de l’acheminer jusqu’aux voies carrossables. Sans pour autant avoir besoin de moyens lourds, nous ne savions pas où trouver le médecin le plus proche. Appeler le 15 ne suffit pas toujours pour être secouru rapidement. S’il y avait eu un médecin parmi nous, il eut été possible que ce fût lui qu’il faille secourir.
- Mon manque de forme physique, cause de contraintes supplémentaires pour le groupe.
Ceci dit l’improvisation n’est pas à rejeter à condition de certaines garanties.
Bilan général très positif grâce à la bonne entente spontanée de parfaits inconnus avant la rencontre.
Conclusion.
À refaire avec une préparation logistique et une intendance plus soignées : le nombre s'accommode mal de l'improvisation.
Blizzard
Compte-rendu de Duddley.
Un petit coup de fil à Chasseur nous apprit qu'il poirotait au lieu de rendez-vous depuis deux heures et demi, sans nouvelles de Spocky.
Bon, bah ! un bar sur notre gauche nous ouvrait largement ses portes nous invitant à boire un petit demi, ce qui nous permit de patienter un peu et de réfléchir à ce que nous feront.
Bière finie, nous décidames d'aller au lac pour une petite reconnaissance des lieux.
Temps mitigé, le paysage est quand même sympathique.
Nous voilà donc longeant ses berges, cherchant à deviner où Chasseur et Spocky auraient placé le « camp ».
Très vite, tous deux avions envie de nous élever au-dessus des berges aménagées pour accueillir camping-car et autres véhicules et les baigneurs en période estivale.
Nous nous enfonçâmes donc dans la végétation, ça grimpait ! ça grimpait ! Nous atteignîmes un endroit à peu près plat, dégagé, susceptible d’y dresser un camp. D’un commun accord nous trouvâmes que ce serait bien, puis nous sommes redescendu. Bientôt Chasseur arriva, seul ?
Présentations faites, nous prîmes les sacs, et Chasseur nous mena à l'endroit où il pensait installer nos pénates. Je croisais le regard de Zoulou : « les grands esprits se rencontrent », c'était l'endroit qui nous faisait de l’œil.
Nous décidâmes donc de nous y installer.
1 - les abris : chacun trouva sa place et monta son tarp.
2 - le feu : choix d’un aire propice, préparation du sol (nettoyage des alentours directs, creusement de la fosse, entourage de pierres), provision de bois
3 – nous avons bien travaillé, il est autour de 13 h 30 – 14 h, et la faim se rappella à nous, un petit casse-croûte, puis poursuite de l’aménagement du camp : parfaire les réserves de bois de chauffage, amélioration du confort pour la veillée autour du feu en construisant des bancs de fortune qui furent perfectionnés le lendemain, car six cerveaux valent mieux que trois.
Avec toutes ces occupations, le temps passa vite, il était déjà 18 h. L’impatience allait grandissante : toujours pas de nouvelle de Blizzard, Sumadinac et Mrsdouille, pourtant d'après les calculs, ils ne devaient pas tarder à arriver. Un appel téléphonique nous apprit qu'il leur restait une petite demi-heure de route.
En attendant la deuxième partie du groupe, cette après-midi du vendredi, nous permit de faire connaissance Chasseur, Zoulou et moi-même et de bien gaîner notre ceinture abdominale.
La seconde moitié du groupe arriva vers 18 h 30 - 19 h, nous descendîmes les retrouver.
Présentations, nous nous chargeâmes des sacs, des provisions et autres victuailles et rejoignîmes le campement.
Nous n’avions pas trop réfléchit à l’accessibilité du camp, la quasi absence de chemin à travers le maquis sur une pente assez raide, fit que ce n’était pas une partie de plaisir pour Blizzard et Sumadinac. Chasseur, Zoulou et moi les avons allégés le plus possible, ni pressés dans la montée. Enfin, tout le monde était là, avait tout ce qu'il lui fallait, il pouvait prendre le temps de vivre.
La nuit tombait quand nous arrivâmes au bivouac : nos compères montèrent leur abri dans l’obscurité, sauf Blizzard qui choisit de dormir à la belle étoile. Ceci fait, ce fut l'heure de l'apéro, et là, je dois dire que nous sommes restés très sages, malgré l’abondance de vins et spriritueux et de victuailles en tous genres ; en revanche, il nous eut été difficile de mourir de faim et de soif.
Voilà en ce qui me concerne, ce que je voulais relater puisque nous l'avons vécu à deux, puis à trois; pour le reste nous le vécumes ensemble et donc le ressenti des autres m’intéresse.
J'ai passé un super week-end, avec une grosse envie de recommencer dès que l'occasion se présentera.
J'ai beaucoup aimé nos discussions sur le bushcraft, j'ai adoré nos moments de poilade, ou plutôt non, la poilade permanente durant ce bref séjour.
Je pense que nous avons eu le sentiment de ne pas faire grand-chose. Toutefois, partager par la discussion, voir faire les autres, nous permit malgré tout de tirer profit de cette rencontre. »
J’espère bien que nous le referons très vite.
Recap Chasseur
[youtube][/youtube][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ehApZlc5GaA[/youtube]
Quelques heures passèrent puis Blizzard, Sumadinac (qui se prononce Chumadinats) et MrsDouille nous rejoinrent.
Nous remontâmes au bivouac avec assez de bouffe pour tenir un siège pendant plusieurs semaines (Ah ! l’outrance verbale des Méridionaux !). Il était déjà tard lorsque nous arrivâmes au camp, nous nous retrouvâmes donc tous autour du feu pour davantage nous connaître, tout le monde étant venu avec une bonne dose de bonne humeur, ce week-end s'annonçait très bien !
Nous veillâmes jusqu'à minuit, chacun apporta son répertoire de blagues, nous passâmes un très bon moment tout en partageant du saucisson, du fromage, des grosses (!) portions de côtes de bœuf, de la pâte de coing et un peu tout ce qui traînait de commestible à portée de main. Le feu nous réchauffait et nous éclairait bien, mais lorsque nous regagnâmes nos lits, la température n'était plus la même. Malgré tout, la nuit se passa bien.
[youtube][/youtube][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=8DFn2AhbCjI[/youtube]
Le lendemain, nous avions toute la journée devant nous pour bushcrafter, donc nous profitâmes pleinement de ce moment. Blizzard nous apprit quelques nœuds, Zoulou26 nous en enseigna quelques uns aussi, je m'essayais au feu avec un silex, nous fîmes des tabourets grâce à la tarière de Mister Douille, et Suma s'occupa de l'atelier aiguisage, il enchaina plusieurs hachettes et lames, infatiguable ! Cette journée permit aussi à Duddley de préparer un patron pour le manche de sa future hachette, accompagné de Blizzard qui montra l'efficacité d'un banc avec un système de blocage pour travailler à la plane. Le midi, un cochon de lait pour six, c'est délicieux mais c'est beaucoup quand même. Merci Blizzard pour ce précieux cadeau !
L'après midi, malheureusement nous ne prîmes pas de photos, mais Zoulou, Duddley, Mrsdouille et moi-même tentâmes de nous baigner dans le Verdon. Le verdict : très, mais alors très froid ! Nous pûmes nous mouiller légèrement, seul Zoulou ôsa plonger complètement.
La journée touchant à sa fin, nous nous retrouvâmes à nouveau autour du feu pour tchatcher encore pendant des heures, faire tourner le matos de tous. Enfin, un samedi bien rempli.
Le dimanche matin fut surtout destiné à ranger tout le bazar et à éteindre un feu vraiment récalcitrant. À cause de la quantité de matériel, il nous fallut près de deux heures trente pour décamper. Le mot est bien choisi, je pense ? Ensuite, un rapide casse-croûte au bord du lac et les adieux déchirants des six bichons.
Ce fut un excellent week-end avec des personnes super sympas. Mon seul regret : nous ne sommes pas resté assez longtemps, cependant, nous nous promîmes de nous revoir rapidement. Espérons que ce soit possible... »