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Re: Trousse de froissartage.

Posté : ven. 27 janv. 2017 12:59
par Blizzard
Attention, une râpe n'est pas une lime, la première est destinée au bois, la seconde aux métaux.

Re: Trousse de froissartage.

Posté : ven. 27 janv. 2017 13:12
par Breizhou
Oui tu as raison, on dit toujours une lime à bois par abus de langage, mais on vise bien la râpe :D

Re: Trousse de froissartage.

Posté : ven. 27 janv. 2017 22:22
par flexo
on peut quand même faire les finitions à la lime!

Re: Trousse de froissartage.

Posté : ven. 27 janv. 2017 23:52
par Breizhou
La lime (à métaux donc) fait des petits sillons dans le bois, pour quelque chose de joli je ne le recommande pas.
Après, si c'est une lime plate et qu'on a un bon coup de main pourquoi pas... Autant le faire avec une pierre dans ce cas, en la cassant correctement ça fera la même chose. Sinon si on a un bon gant de manutention, prendre du sable dans la rivière et "branler" le tenon ça lisse vachement bien.

Re: LA TROUSSE FROISSART

Posté : lun. 8 oct. 2018 23:47
par Le Quercus
Blizzard a écrit : ven. 29 juil. 2016 12:18 J'ai gardé cette planche en réserve, jusqu'à ce qu'elle soit évoquée sur le forum.
Trousse Froissart.jpg
Trousse Froissart.jpg (46.39 Kio) Vu 3474 fois
Idéalement les ciseaux à bois ont la même largeur que les mèches (réalisation de mortaises).

On se passe de tourne-à-gauche, si les mèches sont à douille (voir La tarière, dans l'index alphabétique).


TROUSSE FROISSART (cf. ill. ci-dessus)
C’est une trousse légère, comportant un minimum d’outils, permettant de réaliser quelques installations d’urgence, sans avoir à s’encombrer de tout un outillage lourd et volumineux. Elle présente l’intérêt d’être facilement tansportée sous le rabat du sac à dos (cf. ill. ci-dessus).
Blizzard a écrit : ven. 7 juil. 2017 08:18 Beau travail.
Dans une trousse Froissart, il n'y a pas de maillet (volume et poids en moins), parce qu'on le fabrique sur place.

Comme les tourne-à-gauche des tarières à douille, c'est un auxiliaire consommable.

Si on a oublié la tarière d'un ø suffisant pour percer l'œil recevant le manche du maillet, on fait une mailloche avec un rondin d'une grosseur suffisante, aminci à un bout pour une prise en main confortable. On peut aménager une surface de frappe aplanie sur la partie restée la plus grosse du rondin.

N. B. Le manche d'un maillet est conique et s'y enfile comme un manche de pioche. La tête est ainsi bloquée et ne peut ainsi se désemmancher sous les chocs.

Ceci dit sans dénigrer ton excellent ouvrage.

Re: LA TROUSSE FROISSART

Posté : mar. 9 oct. 2018 11:06
par Nihil cogito
Tous ayant peu ou prou l'esprit pervers, nous cherchons chez les autres le moindre faux pas pour se gausser ou dénigrer. Personne ne sait tout sur tout, sinon il aurait une place réservée de spécimen parfait, dans un bocal de formol, sur l'étagère là, d'un musée de l'homme.


La composition de la trousse Froissart est variable selon l'habilété et l'expérience qu'on a de certains outils et de ce qu'on veut faire. Comme toute trousse, elle contient des objets de base pour des taches générales. À l'instar les trousses d'écoliers, on y ajoute ou remplace ce qu'on veut. Attention, ce n'est pas un semi-remorque atelier. L'idée est d'être portable à dos par de jeunes adolescents pas par des forts des Halles.
Là aussi, on constate le penchant naturel de beaucoup d'emporter tout et le reste « au cas où ». Pourtant, ils oublieront l'indispensable qui leur manquera quand ils en auront besoin.


Comme beaucoup de choses où nous y sommes incités, le contenu de la trousse Froissart et celui de toutes les autres, doivent être voulus avec modération.


Petite digression, on ne sait que ce qu'on a retenu de ce qu'on a voulu apprendre. Ce n'est pas pour ça qu'on est plus savant. Parfois même, on est dans l'erreur de bonne foi, convaincu des légendes ou d'interprétations erronées répétées et colportées à l'envie. Chaque cloche à son propre son, si elles tintent ensemble c'est plus souvent cacophonique qu'harmonique, si de surcroît, il y en a de fêlées… Sans oublier celles qui n'ont que le son des autres grâce à des enregistrements, faits eux-mêmes par d'autres.

Re: LA TROUSSE FROISSART

Posté : ven. 29 janv. 2021 23:58
par Breizhou
Vous me faîtes penser, j'ai vu sur un site anglais, extrêmement cher donc ou oublie :D, une mini-tarrière genre à peine 20cm de haut (douille incluse) dont la douille avait le même diamètre que le forêt.

Que cela permet-il ? Tout bêtement de tailler les chevilles sur mesure pour voir où ça frotte (en la rentrant mais aussi en regardant puisqu'on voit des deux côtés de la douille). Pour les tenons (qui seront borgnes ou traversants) on peut voir précisément à quel endroit débuter le cône, à quel endroit scier si on veut placer un coin etc... super pratique.

Si quelqu'un est bricoleur je suis intéressé pour tester sur deux tailles (et donc à chaque fois le diamètre de la douille correspondant au diamètre du forêt, donc oui, plutôt un grand diamètre).

Re: LA TROUSSE FROISSART

Posté : sam. 30 janv. 2021 11:14
par Nihil cogito
Ce n'est pas le tenon qui est borgne ou traversant mais la mortaise. Le tenon est mâle, la mortaise est femelle.

Bien désigner les choses par leur nom pour éviter les confusions : on appelle pas Paul « Truc », « Machin » ou monsieur « Je ne sais qui ».

Si une lime à métaux peut servir à lisser du bois, mais sa denture beaucoup plus fine que pour le bois s'encrasse très vite et perd ainsi de son mordant. Si on a pas de carde à lime pour la décrasser… Toutefois, les limes pour métaux dits gras comme le cuivre ou mieux pour l'aluminium peuvent faire l'affaire, dans une certaine mesure.

Lisser l'extérieur d'un tenon et l'intérieur d'une mortaise n'a de l'intérêt que pour des assemblages pivotants.

Les chevilles servent à verrouiller les assemblages, c'est pour ça qu'on les nomme clés en charpenterie.

Re: LA TROUSSE FROISSART

Posté : dim. 31 janv. 2021 11:59
par Über L.
Et en quoi la mortaise serait plus «borgne» que le tenon?

Il s'agit d'adjectif pour désigner un assemblage quel qu’il soit. Un assemblage en queue d’aronde peut se dire débouchant aussi.

On parle d’assemblage débouchant lorsque ce dernier traverse de part en part le bois dans lequel il vient s’emmancher. Il est de ce fait visible sur le chant opposé à l’arasement de la pièce femelle.
A l’inverse, un assemblage borgne n’est pas débouchant et il est par conséquent invisible sur le chant opposé de l’arasement.

Sinon tu peux faire un «tenon borgne» dans une «mortaise débouchante», il n'y a que dans ce cas là que tu isoles les termes... mais c'est seulement pour alimenter le feu :buddies:



Pour moi on râpe du bois et on lime du métal mais tu peux râper du bois avec une lime à métaux.
Mais pas devant un compagnon menuisier si c'est pour un assemblage :nana:

En bushcraft après c'est assez freestyle, pas sur d'avoir besoin de la douille pour être précis, sachant que tu fais la mortaise avant les finitions du tenon, tu assembles à blanc (sans forcer..), c'est elle qui te guide tout pareil. Après même si la douille n'est pas du même diamètre tu as bien ta tarière pour te faire une idée du diamètre du tenon.

Pour les chevilles traditionnellement on ne les tailles ni ronde ni du même diamètre sinon c'est plus très efficace..

Après si tu peux t'en servir pour de guider un peu, tant mieux, mais perso j’achèterais pas une tarière pour ces critères.


Du coup je suis plutôt d'accord avec Blizzounours pour désigner les choses par leur nom, surtout lorsque l'on sait de quoi on parle.
[/Fin de la masturbation intellectuelle]
;)

Re: LA TROUSSE FROISSART

Posté : dim. 31 janv. 2021 12:16
par Breizhou
Über L. a écrit : dim. 31 janv. 2021 11:59 Et en quoi la mortaise serait plus «borgne» que le tenon?
[/Fin de la masturbation intellectuelle]
;)
La mortaise est borgne, le tenon n'est qu'un tenon.
Ouais, je suis presque sûr que tu avais compris de quoi je parlais.
Cela me rappelle pourquoi j'ai arrêté de parler sur le forum ;-)

Bonne journée