Camille.
N'oublie pas que le forum s'adresse tant aux profanes qu'aux initiés. Que les contributeurs doivent mettre en garde contre la toxicité des plantes ou de leurs comestibilité dans certaines conditions ou préparations. Que l'identification sans erreur possible n'est l'affaire que de ceux qui connaissent bien.
Le sureau rouge ou de montagne peut être confondu avec le sorbier des oiseleurs, même si les deux sont faiblement à très toxiques, dans tout ou partie de la plante, nous devons le signaler, nous sommes responsables de nos écrits et de leurs conséquences.
C'est pareil pour le sureau noir et le hièble.
Autre exemple : les morilles sont des champignons dont la réputation gastronomique n'est plus à faire ; pourtant, elles sont toxiques crues ou mal cuites. Correctement séchées, elle perdent aussi leur toxicité.
Source Wilipédia :
« Les morilles ne doivent en aucun cas être consommées crues ou insuffisamment cuites. Elles contiennent en effet de l'hémolysine, une toxine entraînant un syndrome hémolytique et urémique (destruction de globules rouges). En cas de récolte abondante, il est préférable d'en faire sécher une partie, d'autant que la dessiccation élimine la toxine contenue dans les champignons frais. »
On ne nous reprochera jamais de trop inciter à la prudence ; en revanche pour l'inverse…
Hubert
« dans la main sont bon » sont bon ou sent bon, être ou sentir ?