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Bon ben je me suis lancé sur le défi de Janvier -la Rhombe- et ça n'a pas été aussi simple qu'en pensée. Ayant attaqué un bon morceau du noyer mort dans le jardin, il me restait ça :



L'écorce interne était bien humide. Les fibres étaient très facile à séparer, ce de façon très très fine.
Je me suis donc employé à employer la technique du toronnage comme pour le filin d'ortie.

Ça a donné ça :



Ça sèche. Je donnerai demain les critiques quant à la résistance.

hum ça parer asser grossier comme texture ! ? j'attend le resultat de tes tests

Bon ben là, je suis surpris, ce en bien.

Après séchage, le bout est plutôt rigide. Il résiste à quelques coups secs à la traction.
Pour le nouage, il supporte bien nœud plat et nœud de chaise. Les défauts du travail (épis éparses) et la petite longueur ne permettent pas d'avoir une conclusion pour le nœud de palan.
Pour le support de masse en statique ! Excellent ! Test concluant !



Maintenant que mon attention est happée, je vais voir à tester une plus grande longueur. A essayer, mais le matériau est trop rigide pour espérer en faire une corde d'arc. Je vise le hauban et le brêlage. Je vais retrouver un article du "Chasse-Marée" sur la corderie, reconstituée au Musée Viking de Roskilde, à partir d'écorce pour haubanage justement.

Aux abords du musée de Roskilde, celui de Lejre. La petite vidéo met l'eau à la bouche !

le tilleul fait de la bonne sous écorce que j'aime bien pour des cordages... dans pas longtemps, a la monte de sève, c'est le temps de la cueillette

Réaliser une cordelette avec des fibres d'écorce de tilleul :