Non, forêt de feuillus avec de rares bouleaux, bien qu'il y eut quelques mélèzes, les branches au sol étaient gélées à cœur ; il avait plu abondament avant la chute des températures, le bois mort s'était gorgé d'eau. De surcroît, nous n'avions droit qu'au bois de glanage.
La forêt boréale (taïga) est surtout peuplée de conifères qui ne craignent pas le gel quand ils sont en sève : la résine que contient leur bois est peu ou pas soluble dans l'eau et s'enflamme quelle que soit sa température. Quant au bouleau, son écorce contient une résine qui la rend étanche et très imflammable. Dans ces régions, on brûle du conifère (il n'y a que ça ou presque), ça prend feu quasi à coup sûr, dégage une chaleur émorme, mais se consumme vite.
Le feuillu en sève, ou tout bois gorgé d'eau, s'enflamme avec difficulté et brûle mal, voire très mal. Gelé, c'est impossible sans le réchauffer, si on a pas de flamme pour le faire…
Le gel empêche de couper du beurre, c'est encore pire pour fendre du bois, la réalisation d'une perruque de copeaux est d'autant plus ardue.
Il est rare que les vidéos montrent les difficultées réelles, les échecs et les expédients employés pour parvenir au résultat escompté, sauf piur dénigrer quelque chose ou quelqu'un. Trop souvent, elles ne font voir que des images idéales, faisant plus ou moins la publicité ou la propagande pour un produit, une marque, etc.