Ma petite maison près de la prairie

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Enfin, au bout du chemin de terre, caché par un buisson, on arrive dans une espèce de tunnel formé par des fourrés qui se sont développés dans les vergers abandonnés :

Et au bout du "tunnel"...

Une prairie, bien cachée, entre les haies, et la forêt (et ma voiture, au fond à droite, près de mon campement) :

Les haies qui encerclent cette prairie sont constituées de sureaux, rosiers sauvages et encore des mirabelliers sauvages :

L'entrée de ma parcelle est dissimulée par les arbres (je m'y gare pour décharger mon matériel, puis je cache la voiture dans une trouée sous les bouleaux au fond de la prairie pour éviter de me faire trop repérer). Et que trouve-t'on justement à cet endroit précis ?

Des quetsches, encore !

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Maintenant que vous savez pourquoi j'ai choisi cet endroit, revenons aux travaux sur le camp. Ces dernières semaines, autant pour solidifier que pour isoler et camoufler, j'ai ceinturé l'abri d'une double rangée de perches taillées dans des troncs morts. Il y avait une première structure de rondins entre 4 arbres pour tenir les bâches, j'ai ajouté une seconde structure indépendante de la première, pour y fixer les perches en double épaisseur partout (une épaisseur est fixée du côté intérieur des rondins, l'autre épaisseur est fixée à l'extérieur) :

J'ai aussi amélioré la façade avant, en fermant une partie par des rondins surélevés d'une "fenêtre" en plexiglas souple de récupération :

Je me suis installé un petit" bureau" juste derrière la "fenêtre". C'est de là que je vous poste mes messages lorsque je passe la nuit sur place :

Je vous avais parlé de ma douche de campagne dans un post précédent. La voici :
Au départ, j'étais sceptique, à propos de l'eau qui chauffe au soleil, mais je confirme que ça fonctionne. Le soir, elle est à plus de 20 degrés si c'est correctement orienté. Deux inconvénients : il faut trouver un arbre où arrive le soleil (en forêt, c'est pas évident, surtout si on ne veut pas trop s'écarter de l'abri) avec une branche assez haute et solide (plein, ça fait 25 kilos) pour la suspendre ; le tuyau est trop grand (il faudra que je le coupe) : même avec ma petite taille, je suis obligé de plier les genoux pour être en dessous (si on remonte le pommeau, ça ne coule plus). D'autre part, même si l'enveloppe est solide, contre une épine d'aubépine, c'est la plante qui gagne. Je l'ai posée à terre sans faire gaffe pour l'accrocher, résultat, j'ai une micro-fuite. Pas trop gênant, mais une fuite quand même.


Voilà pour aujourd'hui. La suite au prochain numéro

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Aujourd'hui, j'ai poursuivi la construction. J'ai commencé à faire un appentis (env. 1,50 m de profondeur sur toute la largeur de la cabane) à l'arrière de l'abri qui servira à deux choses : ranger mes outils et créer une sorte de salle de bain (je ne sais pas encore comment, mais je veux fixer la douche de campagne au-dessus et pouvoir ainsi me doucher par temps froid).
Mais les travaux ne sont pas encore assez conséquents pour faire des photos.

Par contre, je voulais vous montrer une réalisation qui m'a paru indispensable :
Un seau avec quelques centimètres de cendre au fond. Très pratique la nuit ou par temps de pluie, et même de jour d'ailleurs à condition d'être seul, sinon, la chaise peut être installée au-dessus du trou que j'ai creusé à quelque distance de l'abri... Et ensuite, ça redevient une chaise, lorsque le moment est passé

[two medicine man]

ça avance bien,par contre , la douche, en hiver il faudra surement trouver autres chose. Quand j'étais à METZ, pas question de prendre une douche comme ça une partie de l'année.

à plus

[Tank]

Oui, ça avance.
En fait pour la douche, je réfléchis à une solution pour l'hiver. Je ne sais encore pas trop comment je vais m'y prendre, mais j'ai de la suite dans les idées. Pour l'instant, la douche est accrochée en l'air à l'aide d'une poulie, de façon à la descendre lorsque je veux la remplir. J'imagine que je vais utiliser le même système. La difficulté réside dans le fait que là, elle sera au-dessus du toit. Mais je vais trouver...

D'autre part, je me sers actuellement d'une pompe à poire de ce genre pour transvaser du jerrycan vers la douche :

Je me demande donc si, en allongeant le tuyau, je ne pourrais pas tout simplement amener l'eau au-dessus du toit, mais j'ai un gros doute. Peut-être avec une pompe rotative, ou en récupérant une vieille pompe à fuel. J'ai aussi une grosse pompe à vélo, il faudrait que j'essaie. J'ai aussi une vieille pompe de machine à laver, si j'arrive à la faire fonctionner en 12 V... Quoi qu'il en soit, je finirai par trouver

[Über L.]

Sinon l'hiver tu peux faire chauffer de l'eau, la mettre dans un pulvérisateur au sol avec une sortie mini douchette, ça existe à d4 pour 50€ mais y'a plein d'alternative au pulvérisateur classique.



C'est la solution économique dans la plupart des modes de vie nomade.

Tu peux faire une petite cabine avec 1 rideau douche démontable et une bassine dans la «pièce» au plus prêt du poêle à bois..

Sinon y'a ce genre de truc sans fixation:

[Tank]

Sinon l'hiver tu peux faire chauffer de l'eau, la mettre dans un pulvérisateur au sol avec une sortie mini douchette, ça existe à d4 pour 50€ mais y'a plein d'alternative au pulvérisateur classique.

C'est la solution économique dans la plupart des modes de vie nomade.

Ah oui, pas bête... J'avais vu ça dans une vidéo sur un couple qui pratiquait l'autonomie, je n'y pensais plus... Je vais me renseigner. Merci

[Tank]

J'ai passé l'après-midi d'hier sur mon camp, pour avancer un peu dans les travaux. J'ai monté une paroi supplémentaire sur l'avant :

Une bâche est tendue à l'arrière des rondins, pour assurer l'étanchéité. À la prochaine sortie (prévue cet après-midi), je prévois de fermer le coin à côté de la fenêtre, tout en laissant un trou pour faire passer la cheminée du futur poêle. Une porte viendra compléter le tout une fois que j'aurais aussi achevé la construction de la salle de bains sur l'arrière.

[SDFAM]

Fonctionnel et Agréable : un travail de forçat
Super Cocon au fond des Bois

[Tank]

C'est sûr qu'il ne faut pas avoir peur de mouiller la chemise. Mais comme je travaille sur des meubles, j'ai l'habitude. De plus, je ne sais pas quand je serai obligé d'y emménager définitivement. Peut-être d'un jour à l'autre, alors ça motive.
Malheureusement, ça fait trois jours que je n'ai pratiquement pas le temps d'y aller. Après deux jours à réparer cette fichue porte de garage, j'ai eu une panne de voiture : freins bloqués. Ça m'a encore pris une demi-journée pour réparer...
Mais dès demain matin, je remets ma tenue d'homme des bois
Le plus pénible, maintenant, c'est de devoir aller chercher des troncs de plus en plus loin. Au début, il y en avait tout autour du bivouac, mais comme je ne me sers que d'arbres morts, il faut maintenant faire plusieurs centaines de mètres à chaque fois. Et je dois terminer avant l'automne, sinon impossible de distinguer un arbre mort d'un autre qui a juste perdu ses feuilles.