N'en déplaise à beaucoup, équipements, matériels et outils de bushcraft n'ont jamais existé. Les coureurs des bois s'équipaient avec ce qu'ils trouvaient et surtout avec ce qu'ils pouvaient porter à dos d'homme ; tous n'étaient pas assez fortunés pour acquérir un ou des animaux de bât, quant aux véhicules à roues, coûteux eux aussi, ils oubliaient à cause de l'extrême rareté des voies « carrossables » en pays encore sauvages. Si depuis l'Antiquité les soldats disposaient d'outils et d'ustensile de « vie en campagne », ils étaient peu disponibles pour les civils. Il fallut attendre la fin du XIXe siècle pour que les équipementiers fabriquent aussi pour les civils : profits exige. Puis, il y eut les premiers surplus des armées : abandons de vieux matériels et pléthore de prises de guerre. Au début du XXe siècle, le scoutisme naissant s'équipa de matériel réformé. Ensuite, à l'été 1936, les premiers congés payés libérèrent des milliers de gens peu argentés qui tentèrent l'expérience du camping. C'est à ce moment que certains industriels y virent l'opportunité de satisfaire ces nouveaux clents potentiels. Toutefois, n'oublions pas feue la « Vieille dame » de Saint-Étienne qui proposait une large gamme de produits pour cette destination, pendant pluseurs décennies.
De nos jours, l'estampille bushcraft est mise à toutes les sauces sans réelle pertinence, avec le risque d'oublier la vraie finalité de l'objet.
Il n'y a rien de spécifique pour le bushcraft, il n'y a que ce dont on se sert pour pratiquer le sien propre.