Avis de recherche : Platheminthe...

[Blaireau paisible]

Salut,
J'ai reçu ça du museum, au cas où vous le croiseriez dans la verte ...

ALERTE :
Un Plathelminthe (ver plat) terrestre, prédateur de lombrics (ver de terre), vient d’être détecté cet hiver dans trois localités françaises (Finistère, Alpes-Maritimes, Corse). Ce genre de ver n’existe pas naturellement en Europe. Dans les quelques pays où des espèces proches ont été récemment détectés, comme en Angleterre, on observe une quasi disparition de sa proie (les lombrics), causant des pertes agronomiques et des déséquilibres majeurs sur les milieux naturels. Son origine serait l’hémisphère sud, le plus probablement la Nouvelle-Zélande.

Dans son aire de répartition naturelle, les lombrics ont développé des stratégies d’évitement qui leur permettent de se maintenir malgré ce prédateur. Mais en Europe, les lombrics ne sont pas préparés à cette menace. Or les lombrics sont des « espèces ingénieurs » : ils creusent des galeries qui aèrent le sol et permettent la circulation de l’eau, elles réassimilent la matière organique du sol, la rendant disponible et exploitable par les végétaux. L’impact de leur disparition, autant pour les systèmes agricoles que naturels, serait un désastre. Les lombrics sont par ailleurs considérés dans beaucoup d’écosystèmes comme la biomasse animale la plus importante. Ils sont donc une ressource déterminante dans les chaines alimentaires, permettant à de nombreux prédateurs naturels d’exister (insectes, oiseaux, mammifères, amphibiens…). Leur disparition pourrait provoquer la disparition de ces autres espèces.

[imageacoteUn Plathelminthe (ver plat) terrestre, prédateur de lombrics (ver de terre), vient d’être détecté cet hiver dans trois localités françaises (Finistère, Alpes-Maritimes, Corse). Ce genre de ver n’existe pas naturellement en Europe. Dans les quelques pays où des espèces proches ont été récemment détectés, comme en Angleterre, on observe une quasi disparition de sa proie (les lombrics), causant des pertes agronomiques et des déséquilibres majeurs sur les milieux naturels. Son origine serait l’hémisphère sud, le plus probablement la Nouvelle-Zélande.



Dans son aire de répartition naturelle, les lombrics ont développé des stratégies d’évitement qui leur permettent de se maintenir malgré ce prédateur. Mais en Europe, les lombrics ne sont pas préparés à cette menace. Or les lombrics sont des « espèces ingénieurs » : ils creusent des galeries qui aèrent le sol et permettent la circulation de l’eau, elles réassimilent la matière organique du sol, la rendant disponible et exploitable par les végétaux. L’impact de leur disparition, autant pour les systèmes agricoles que naturels, serait un désastre. Les lombrics sont par ailleurs considérés dans beaucoup d’écosystèmes comme la biomasse animale la plus importante. Ils sont donc une ressource déterminante dans les chaines alimentaires, permettant à de nombreux prédateurs naturels d’exister (insectes, oiseaux, mammifères, amphibiens…). Leur disparition pourrait provoquer la disparition de ces autres espèces.

Le ver plat invasif est assez facile à reconnaître. Il est un peu aplati, noir avec deux vagues bandes dorées. Il arrive qu’on le rencontre en amas emmêlé. C’est un organisme d’apparence anodine, mais d’un impact majeur pour l’environnement. Il n’est pas venimeux, mais peut être toxique si on l’ingère (et ne peut donc se substituer au lombric dans la chaîne alimentaire).

Le Professeur Jean-Lou JUSTINE du MNHN lance donc un appel à témoin afin de réaliser une cartographie de son implantation.

Si vous avez observé un tel animal, contactez le Professeur Jean-Lou JUSTINE: justine@mnhn.fr

Le professeur J.-L. Justine a créé une petite page web d'informations utiles sur ces organismes. Cette dernière sera mise à jour au fil de l'actualité.
Le ver plat invasif est assez facile à reconnaître. Il est un peu aplati, noir avec deux vagues bandes dorées. Il arrive qu’on le rencontre en amas emmêlé. C’est un organisme d’apparence anodine, mais d’un impact majeur pour l’environnement. Il n’est pas venimeux, mais peut être toxique si on l’ingère (et ne peut donc se substituer au lombric dans la chaîne alimentaire).

Le Professeur Jean-Lou JUSTINE du MNHN lance donc un appel à témoin afin de réaliser une cartographie de son implantation.

Si vous avez observé un tel animal, contactez le Professeur Jean-Lou JUSTINE: justine@mnhn.fr

Le professeur J.-L. Justine a créé une petite page web d'informations utiles sur ces organismes. Cette dernière sera mise à jour au fil de l'actualité.
https://sites.google.com/site/jljjustin ... re-invasif

A+

[10000]

on introduira de la taupe du Mexique pour réguler...

à priori ces vers sont un peu partout. le texte ne semble pas à jour, j'en ai observé 2 sortes, les petits en grappe et le noir métallique. (le covidum que j'ai pris pour un vers plat de nouvelle guinée.
ces animaux semblent incontrôlables, comme d'autres espèces exotiques.


https://www.bushcraft.fr/download/file. ... &mode=view
il faisait au moins 50 mm, sans doute plus.

[manu3259]

Quand même, localisé de l'Angleterre à la Corse, ça fait vaste comme zone. Il doit leur falloir des années voir des décennies pour s’étendre ainsi. ça doit donc faire des années qu'ils sont là sans qu'on les remarque.

[Blaireau paisible]

Quand même, localisé de l'Angleterre à la Corse, ça fait vaste comme zone. Il doit leur falloir des années voir des décennies pour s’étendre ainsi. ça doit donc faire des années qu'ils sont là sans qu'on les remarque.

C'est ça ! Mais tu sais on a un probléme, les vrais naturalistes de terrain compétents, y'en a pas des masses ... Et sur les vers, c'est encore moins ... Moi je suis entomologiste, assez spécialisé sur les cigales et les punaises, on est pas trente en France ...
A+

[10000]

en même temps ils ne trouvent pas de taf ceux qui sont diplômés dans le domaine de l'environnement. j'en connais qui sont rentrés dans la fonction publique et j'en ai croisé une qui faisait guide pour touriste du côté de Marseille et qui disait "j'en connais tellement qui finissent serveurs avec un master que j'ai pris ça..."

[10000]

j'en ai croisé un autre hier. autre espèce.
pas capturé, niveau protection environnementale cela ne servirait à rien.

il dit qu’ils voyagent dans les pots de fleurs.

je n’apprécie pas que l'on cherche à faire peur en disant qu'ils vont bouffer tous les vers de terre indigènes.

[10000]

ils peuvent être toxiques d’après ce qu'ils disent.

[manu3259]

je n’apprécie pas que l'on cherche à faire peur en disant qu'ils vont bouffer tous les vers de terre indigènes.

C'est très inquiétant et plutôt difficile à croire, les espèces exotiques font toujours peur alors que même sans ces vers plats, nos vers de terre passent déjà un sale quart d'heure avec tous les polluants qui se retrouvent dans le sol.
D'ailleurs l'année dernière j'avais un grand seau de 20l rempli de cendres de bois, en général je les saupoudre sur le jardin, là je me suis dit que sur le compost ça irai aussi. En fait dès qu'il a plu ça a fait remonter les vers de terre et ça les a tué depuis je ne met plus de cendres au compost.

[10000]

t'as modifié trop brutalement le ph ?

je l'ai filmé aussi le platheminthe, posterai peut être.

[10000]

la vidéo :